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Religion 
 
La grande majorité des péruviens, (89 sont catholiques. Plus du 13 e la population se déclare cependant de différentes organisations évangéliques, dont l'influence ne cesse de croître depuis les années 1980. En 1993, la nouvelle Constitution garantit la liberté de culte, mais souligne : « au sein du régime d'indépendance et d'autonomie, l'État reconnaît l'Église catholique comme un élément important dans la formation historique, culturelle et morale du Pérou ». 
 
Chaque année au mois d’octobre, la procession du Seigneur des miracles (el Señor de los Milagros), attire dans les rues de Lima une foule énorme de fidèles drapés de morado (violet). Il serait plus d'un million de Péruviens à participer aux festivités du Cristo Morado. Objet de vénération au Pérou et dans quelques pays d’Amérique latine, le culte au Christ de Pachacamilla (autre nom du Seigneur des miracles) serait la christianisation de dieu Pachacamac. Le culte au Seigneur des miracles est le plus important du Pérou, mais des autres villes rendent aussi culte à leur patrons. La fête du Corpus Christi mobilise l'ensemble de la ville de Cuzco, durant les premiers jours du mois de juin, et la Virgen de la Candelaria est une festivité importante dans la région de Puno. 
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La Théologie de la libération  
 
Gustavo Gutierrez, né à Huánuco en 1928, est considéré comme le pionnier de la Théologie de la libération. Le théologien inspire le mouvement, en 1972, dans un ouvrage du même nom. Influencé par Bartolomé de las Casas et les différents mouvements sociaux du XXe siècle, il développe et approfondit la vision du Salut chrétien en tant que « choix préférentiel pour les pauvres», vision proclamée par les Conférences épiscopales latino-américaines de Medellin et de Puebla. L'enjeu de la Théologie de la libération n'étant pas seulement théorique mais aussi politique, elle fait l'objet d'un débat public bien au-delà du cercle des théologiens. Ce courant théologique est devenu influent en Amérique latine et en Afrique, mais les théologiens de la libération ont du affronté une grande opposition des courants conservateurs de l'Église. En 2003, le père Gutierrez a reçu le prix Prince des Asturies. 
 
Le Seigneur des miracles 
 
 
 
Seigneur des Miracles, Christ de Pachacamilla (Espagnol: Señor de los Milagros) l'image du Christ crucifié in Santuario des Nazaréens, Lima, Pérou. En octobre l'image du Christ crucifié déplace des millions de fidèles lors d'une extraordinaire procession, parcourt les rues de Lima toutes les années au mois d'octobre depuis 1687, en entraînant des bénédictions d'union, d'espoir, de ferveur catholique et de tradition. 
 
Une institution vieille de plusieurs siècles 
 
Cette histoire débuta vers le milieu du XVIIe siècle. Un humble mulato (métis) peignit le Christ crucifié sur un tronçon de paroi, dans la confrérie de Pachacamilla, zone où les Angolais avaient été regroupés et vivaient dans une pauvreté absolue. Le 13 novembre 1655, à 14h45 survint un terrible séisme à Lima et au Callao, en effondrant des Églises, enterrant des demeures en laissant des milliers de morts et sinistrés. Toutes les parois de la confrérie se sont effondrées, sauf la faible paroi d'adobe sur laquelle se trouvait l'image de Jésus. L'image est restée intacte, sans aucune fissure. 
 
L'image a attiré une grande quantité d'adorateurs, qui avec leurs cantiques et danses païennes scandalisaient les autorités politiques et religieuses, et le Vice-roi ordonna la destruction de l'image. En montant l'échelle pour l'effacer, un peintre a commencé à sentir des tremblements et frissons. Par lasuite il essaya à nouveau sans pouvoir réussir à gravir l'échelle : la peur était trop forte! 
 
Le mystère devint tradition 
 
Un second homme, soldat de Balcázar, d'esprit plus tempéré, est monté rapidement mais est redescendu rapidement en expliquant ensuite que quand il fut face à l'image il vit qu'elle devenait de plus en plus belle et que la couronne devenait verte. Devant l'insistance des autorités pour faire disparaître l'image, la population a manifesté son refus et a commencé à protester fortement et avec des attitudes menaçantes qui ont obligé le clergé à faire marche arrière. L'ordre a été révoqué et on décida que ce mur sera un endroit de vénération à la puissante image et au Christ. 
 
Le 20 octobre 1687 un raz-de-marée il a dévasté el Callao ainsi qu'une partie de Lima et a démoli la hotte qui fut levée en l'honneur de l'image du Christ. Seule la paroi d'adobe avec l'image du Christ Crucifié resta debout. Ainsi l'Église admit l'évidence et a officialisé son culte. 
 
Une copie de l'image a été confectionnée et fut portée en procession par les rues de Lima en implorant au Christ pour qu'il calme la colère de la nature. Depuis, il est établi que les 18 et 19 octobre aurait lieu la procession du "Señor de los Milagros". Les processions qui partent du Couvent des Nazaréens se déplacent par divers lieux, jusqu'à retourner à leur point de départ, ils n'ont d'égal nulle part en Amérique. 
 
Système éducatif 
 
Blason de l'Université Majeure de San Marcos, fondée en 1551 
 
Selon Garcilaso de la Vega, Inca Roca ordonna la création des premiers établissements d'enseignement, les Yachayhuasi ou Maisons de Savoir. La direction de ces "écoles" fut confiée aux amautas, savants en astronomie, qui étaient également capables de lire les quipus. Les jeunes étaient instruits aux affaires de l'État (les lois, l'administration ou l'histoire), ainsi qu'aux rites et aux préceptes de la religion. Le système éducatif pendant la longue période coloniale était déterminé par le triple impératif de transformer les populations locales en habitants utiles, en chrétiens pieux et surtout en sujets fidèles au roi. Les différents ordres religieux fondent les premières écoles: Colegio Mayor de San Pablo (1568) et Colegio Mayor de San Felipe (1575). À un niveau plus élevé, les Dominicains fondent en 1551 la première université du Nouveau Monde: l'Université Majeure de San Marcos. 
 
Le système éducatif péruvien consiste en quatre niveaux : le "nido" (ou "wawa wasi"), l'éducation primaire, l'éducation secondaire, et l'université. 
 
Les nidos (privé) ou wawa wasis (publique), pour les enfants de 1 à 5 ans, ne sont pas obligatoires, bien que la plupart de niños les fréquentent. L'éducation primaire est divisée en six niveaux (nommés de premier au sixième grado de primaria). Depuis la réforme de la Constitution en 1993, elle est obligatoire et gratuite. L'éducation secondaire, obligatoire et gratuite aussi, est composée de cinq niveaux (nommés grados de secundaria). Les deux dernières années sont surtout orientées à la préparation des examens pour entrer aux universités, préparation qui a lieu dans des centres d'enseignement nommés Academias Preuniversitarias ou Pre. 
 
Centre des Ressources CRAID de l'Université du Pacifique (Lima) 
 
Enfin, l'éducation universitaire. Le Pérou possède un réseaux de 70 universités (28 publiques et 42 privées). Contrairement au système universitaire français, les élèves qui souhaitent faire des études à l'université sont dans l'obligation de passer un examen de sélection (examen de ingreso). Les études universitaires sont divisées en deux cycles distincts: les Estudios Generales et faculté. Les diplômes de fin d'études sont le Bachillerato (à ne pas confondre avec le baccalauréat français) et la Licencia (grade académique de licencié). 
 
Le Pérou compte également avec quelques institutions étrangères prestigieuses parmi lesquelles le Markham College, et le Lycée franco-péruvien qui appartient à l'AEFE. 
 
Néanmoins, le Pérou est l'unique pays des 5 pays d'Amérique latine évalués par le PISA en 2004 (avec l'Argentine, le Brésil, le Chili et le Mexique) où plus de la moitié des jeunes de 15 ans n'a pas acquis le niveau de connaissance et les compétances en lecture suffisantes afin de poursuivre correctement son éducation. Et cela est d'avantage inquiétant si l'on considère qu'il y a des indices indiquant que dans l'enseignement supérieur le problème s'accentue en raison de la complexité des processus d'apprentissage. 
 
 

   
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