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Ethnologie 
 
Derière l’apparente unité, la société péruvienne est profondément diverse. La venue de migrants originaires d'Europe, d'Afrique et d'Asie, lors des différentes périodes historiques, a favorisé le mélange de populations. Dès le XVIe siècle, le processus de colonisation est allé de pair avec la mixité des diverses composantes raciales. À cela, il faut ajouter une diminution drastique de la population autochtone au cours des premières décennies de présence espagnole. Décimés par les massacres et les épidémies, le nombre d’Amérindiens au Pérou est passé de onze millions d'habitants en 1500 à un peu plus d'un million un demi-siècle après. Le fait que Lima ait été le siège du vice-roi d'Espagne aurait encore aggravé le sort des Indiens du Pérou. La venue de migrants originaires d'Europe et d'Asie lors des premières années de la République a largement contribué à rendre la société péruvienne encore plus métissée. Entre 1 849 et 1 874, 80 000 Chinois arrivèrent ainsi au Pérou pour travailler dans les plantations de canne à sucre ou dans les gisements de guano. 
 
Fête du Qoyllur Rit'i ou Etoile des neiges (Cuzco) 
 
Selon les estimations, 47 % des Péruviens sont des métis, c'est-à-dire d'origine à la fois amérindienne et européenne, et le pourcentage de population d'origine à prédominance européenne atteindrait 15 % ( 10% d'ascendance Espagnole ( Principalement des colons arrivés pendant la colonie) et 5% d'autre ascendance européenne ( Italienne 1,8%, Française 1,5 % Allemande et Autrichienne 2%). Dans certaines régions du Pérou, particulièrement sur la côte, on rencontre parfois de nombreux métis d'ascendance africaine. La proportion de la population indigène (ou personnes à prédominance indigène) fluctuerait entre 30 et 45 % de la population. Cette estimation est particulièrement difficile à faire car l'Institut national de statistique du Pérou se fonde sur des critères linguistiques et non des critères purement « raciaux ». Il fixe ainsi à 15,9 % le pourcentage des Indiens définis sur un critère linguistique. De nos jours, la plupart des Péruviens se considèrent comme des métis, sans qu'il soit possible de tracer des frontières précises entre les différentes catégories. 
 
Les indigènes sont majoritaires dans les régions andines du pays (Cuzco, Huancavelica, ou Puno). Sur la côte, caractérisée par une forte présence de population métisse ou d'origine européenne, les indigènes sont encore moins nombreux. De fortes minorités, telles les Ashaninkas, Shipibo-conibos et Aguarunas sont présentes dans l'Amazonie ou le piémont amazonien. Les peuples indiens d'Amazonie ont généralement moins perdu leur culture après la conquête espagnole, car leurs territoires étaient très difficiles d'accès. Au Pérou, la population autochtone n'est représentée par aucun parti politique comme c’est le cas en Équateur ou en Bolivie, où les mouvements indigènes occupent une place essentiel dans le paysage politique. 
 
Les grandes migrations internes depuis les années 1950 ont favorisé encore plus la mixité de populations. Selon les estimations, le pays avait un taux d'urbanisation de 71 % en 2005, inférieur en cinq points à celui de la France (76 %). Le rythme de l'urbanisation est variable d'une région à l'autre. À un extrême, on trouve des régions fortement urbanisées (Lima ou Piura), dans lesquelles la part de la population urbaine s'élève à près de 90 %. La majeure partie de migrants ont convergé vers la capitale, Lima, qui est devenue une ville métissée, un véritable carrefour de cultures régionales. 
 
Aujourd'hui, les média et les intellectuels péruviens parlent d’une culture métisse. Le développement de l'indigénisme a conduit également à réévaluer le métissage. 
 
 
 
Les indigènes sont majoritaires dans les régions andines du pays (Cuzco, Huancavelica, ou Puno). Sur la côte, caractérisée par une forte présence de population métisse ou d'origine européenne, les indigènes sont encore moins nombreux. De fortes minorités, telles les Ashaninkas, Shipibo-conibos et Aguarunas sont présentes dans l'Amazonie ou le piémont amazonien. Les peuples indiens d'Amazonie ont généralement moins perdu leur culture après la conquête espagnole, car leurs territoires étaient très difficiles d'accès. Au Pérou, la population autochtone n'est représentée par aucun parti politique comme c’est le cas en Équateur ou en Bolivie, où les mouvements indigènes occupent une place essentiel dans le paysage politique. 
 
Les grandes migrations internes depuis les années 1950 ont favorisé encore plus la mixité de populations. Selon les estimations, le pays avait un taux d'urbanisation de 71 % en 2005, inférieur en cinq points à celui de la France (76 %). Le rythme de l'urbanisation est variable d'une région à l'autre. À un extrême, on trouve des régions fortement urbanisées (Lima ou Piura), dans lesquelles la part de la population urbaine s'élève à près de 90 %. La majeure partie de migrants ont convergé vers la capitale, Lima, qui est devenue une ville métissée, un véritable carrefour de cultures régionales. 
 
Aujourd'hui, les média et les intellectuels péruviens parlent d’une culture métisse. Le développement de l'indigénisme a conduit également à réévaluer le métissage. 
 
Les indigènes sont majoritaires dans les régions andines du pays (Cuzco, Huancavelica, ou Puno). Sur la côte, caractérisée par une forte présence de population métisse ou d'origine européenne, les indigènes sont encore moins nombreux. De fortes minorités, telles les Ashaninkas, Shipibo-conibos et Aguarunas sont présentes dans l'Amazonie ou le piémont amazonien. Les peuples indiens d'Amazonie ont généralement moins perdu leur culture après la conquête espagnole, car leurs territoires étaient très difficiles d'accès. Au Pérou, la population autochtone n'est représentée par aucun parti politique comme c’est le cas en Équateur ou en Bolivie, où les mouvements indigènes occupent une place essentiel dans le paysage politique. 
 
Les grandes migrations internes depuis les années 1950 ont favorisé encore plus la mixité de populations. Selon les estimations, le pays avait un taux d'urbanisation de 71 % en 2005, inférieur en cinq points à celui de la France (76 %). Le rythme de l'urbanisation est variable d'une région à l'autre. À un extrême, on trouve des régions fortement urbanisées (Lima ou Piura), dans lesquelles la part de la population urbaine s'élève à près de 90 %. La majeure partie de migrants ont convergé vers la capitale, Lima, qui est devenue une ville métissée, un véritable carrefour de cultures régionales. 
 
Aujourd'hui, les média et les intellectuels péruviens parlent d’une culture métisse. Le développement de l'indigénisme a conduit également à réévaluer le métissage. 
 
Principales villes 
 
Le Pérou regroupe un ensemble de régions dont la population est de taille très inégale. Cinq régions seulement sur vingt-quatre rassemblent en effet plus de la moitié de la population totale (52 %) : Lima, Piura, La Libertad, Cajamarca et Puno. Lima, avec 8,4 millions d’habitants, concentre à elle seule presque un tiers de la population du pays (30,8 %). À l'autre extrême, une dizaine de régions représentent à peine plus de 10 % de la population totale du pays. En 2007, les dix plus grandes villes du Pérou étaient: 
 
1. Lima (8 472 935)  
2. Arequipa (749 291)  
3. Trujillo (682 834)  
4. Chiclayo (524 442)  
5. Callao (480 000)  
6. Piura (424 442)  
7. Huancayo (380 000)  
8. Iquitos (370 962)  
9. Chimbote (350 000)  
10. Cusco (330 000)  
 
 

   
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Modifié en dernier lieu le 27.02.2011
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